En moins de 10 ans, le rédacteur freelance s’est imposé comme un rouage essentiel de la communication digitale. Son secret ? Il sait parler aux bots des moteurs de recherche et aux internautes du XXIe siècle. Du coup, il est devenu le « grand fournisseur de contenus » pour la Toile.
Ce n’est pas rien, car une page web écrite et structurée par un pro de la rédaction web, c’est le sésame pour être vu et lu sur un Internet. Ainsi, n’en déplaise au TGV-GPT.x2, vous êtes de plus en plus nombreux à solliciter un prestataire indépendant pour rédiger vos textes. C’est en effet une solution séduisante : simple, efficace et flexible.
Mais comment choisir celui à qui vous allez remettre les clés de votre vitrine numérique ? Une constellation de scribes du net s’affiche un peu partout… Tantôt pour le meilleur, tantôt pour le pire. La profession n’étant pas réglementée, tout un chacun peut se prétendre expert d’un métier beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
Donc, pas si vite ! Ces 7 points de vigilance vous éviteront quelques désillusions et vous aideront à trouver le rédacteur web qu’il vous faut.
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1. RÉDACTEUR FREELANCE : LES COMPÉTENCES CLÉS
Pour choisir votre rédacteur freelance, le premier point de vigilance consiste naturellement à jauger ses savoir-faire.
Le cœur de métier du rédacteur professionnel
Un rédacteur web SEO doit à minima maîtriser les domaines clés suivants :
- Les techniques SEO (le référencement naturel) ;
- L’UX (l’expérience client [lecteur], la lisibilité, l’attractivité…) ;
- L’expression écrite qui peut être validée par le certificat Voltaire) ;
- La recherche et le partage d’informations fiables.
Autrement dit, ses contenus doivent être rédigés dans un français irréprochable et alléchant, tout en étant adaptés aux attentes des algorithmes et aux besoins des internautes (personas, prospects cibles déterminés en amont).
Les savoir-faire qui font la différence
Par ailleurs, celui qu’on appelle en anglais web content writer sait généralement jongler avec plusieurs techniques de rédaction, notamment :
- Le storytelling ;
- Le copywriting ;
- Le blogging ;
- Le ghostwriting ;
- Le B2B ;
- Etc.
Il sait également s’immerger dans votre univers professionnel. Il doit donc rapidement comprendre vos spécificités :
- Votre identité commerciale, vos valeurs et tout ce qui vous distingue, car oui, vous êtes unique parmi plusieurs millions de sites marchands ;
- Le produit, l’activité ou l’entité à promouvoir avec l’inventaire de ses forces et de ses faiblesses ;
- Vos personas, vos prospects, vos futurs clients ;
- Votre ligne éditoriale en harmonie avec votre culture d’entreprise ;
- Votre marché et vos principaux concurrents ;
- Etc.
Le rédacteur freelance : un conseiller en stratégie de communication
Si vous êtes novice dans le domaine, optez de préférence pour un rédacteur formé et confirmé (minimum 2 ans).
Pourquoi ? Car il sera capable de vous conseiller et d’accompagner l’ensemble de votre stratégie digitale.
C’est important : un contenu web bien référencé est l’aboutissement de nombreux paramètres qui interrogent toute votre activité numérique (on-page & off-page).
Donc, pour vous épauler efficacement, votre dévoué sous-traitant doit posséder plusieurs cordes à son arc ; il doit être à l’aise avec les principales pratiques qui influencent votre visibilité :
- Le netlinking (liens entrants) qui renforce l’autorité et la notoriété de votre site ;
- Le maillage interne de vos pages ;
- Votre présence sur les réseaux sociaux ;
- Votre communication locale (physique et numérique) ;
- L’utilisation de Google Ads et du SEA (publicité payante) ;
- Les éléments visuels comme la charte graphique ou les images en ligne ;
- Certains aspects techniques de votre site comme la vitesse de chargement de vos pages, le choix des URL, les balises HTML… ;
- Etc.
Les champs de compétences d’un scribe du net sont donc aussi étendus que variables. Entre « improvisateur -illusionniste » et consultant confirmé, à vous de dénicher la perle rare qui répondra à vos besoins.
Ok, mais comment présumer de ses capacités avant qu’il ne travaille pour vous ?
2. RÉDACTEUR FREELANCE : LES RÉFÉRENCES
Les savoir-faire de votre futur écrivain du Web sont forcément exposés quelque part sur la Toile. La visibilité n’est-elle pas la finalité de son métier ?
Ainsi, plusieurs sources et autant de signatures permettent d’estimer les compétences techniques et la qualité de travail d’un rédacteur freelance :
- Les derniers contenus publiés (demandez-lui des liens ou son portfolio,) ;
- Les (vrais) avis clients ;
- Son site internet, s’il en possède un ;
- Le profil LinkedIn et la teneur de ses posts ;
- Une méthodologie clairement énoncée ;
- Le bouche-à-oreille et les recommandations de votre réseau professionnel ;
- Les formations indiquées sur son CV ;
- Etc.
Quoi qu’il en soit, souvenez-vous qu’un entrepreneur doit être en mesure de vous fournir des garanties de moyens et de compétences.
Si vous ne trouvez aucune source convaincante, changez de crèmerie !
3. RÉDACTEUR FREELANCE : LA RELATION CLIENT
Après le savoir-faire, le savoir-être de l’entrepreneur représente un autre point de vigilance.
La gestion des contenus étant un domaine complexe et chronophage, autant mettre toutes les chances de son côté en tissant un partenariat sain et productif.
Une communication fluide facilitera grandement la réussite de la mission ; d’autant plus quand les interactions se déroulent en distanciel.
Ainsi, il est important de se poser les bonnes questions avant de vous lancer :
- Votre futur rédacteur freelance semble-t-il disponible et réactif ?
- Les premiers échanges sont-ils clairs et engageants ?
- Les conditions d’une confiance réciproque sont-elles réunies ?
- Avez-vous accès aux CGV ?
- Connaissez-vous précisément les conditions d’exécution de la mission (délais, nombre de révisions possibles, modalités de livraison des contenus, prestations annexes facturées…) ?
- Etc.
Attention aux premiers signaux, ils sont déterminants ! Fuyez, si votre demande de contact reste sans réaction après 24 h ! Idem, si les réponses à vos questions ne vous semblent pas limpides et rassurantes.
4. RÉDACTEUR FREELANCE : UN DEVIS AU JUSTE PRIX
Pour éviter les mauvaises surprises, demandez un devis détaillé et vérifiez les CGV (conditions générales de vente).
Méfiez-vous des rédacteurs web low cost et des tarifs trop attractifs. Les compétences ont un coût, comme dans tous les métiers de service.
En fait, le montant d’une prestation de rédaction en freelance varie selon différents critères :
- Le niveau d’expérience et de compétences du prestataire ;
- La complexité de la mission (thématique technique nécessitant des approfondies, délai urgent, demandes complémentaires telles que la recherche de requêtes clés, la publication, etc.) ;
- Le volume et la pérennité de la commande ;
- Éventuellement, la visibilité que vous accordez au rédacteur sur votre site ;
- Etc.
Notez que plus vous êtes au clair avec vos besoins, mieux le freelance pourra définir le juste prix de votre collaboration
5. RÉDACTEUR FREELANCE : GARE À LA REQUALIFICATION EN CDI !
Employeur ou client, il faut choisir ! Voilà un autre appel à la prudence, ô combien important et trop souvent négligé.
Résultat : certains types de partenariat entreprise/freelance sont transformés en contrat de travail par le conseil de prud’hommes.
Les conséquences du travail dissimulé
Les effets d’une requalification en CDI sont loin d’être négligeables, surtout pour une TPE qui dispose de moyens limités.
Les sanctions encourues pour dissimulation d’emploi sont les suivantes (article L8221-6 du Code du travail) :
- Paiements des indemnités légales dues au salarié requalifié (rappels de salaire, congés, etc.) ;
- Redressement de l’URSSAF (rappel de cotisations, contributions sociales et majorations de retard).
Comment se prémunir de ces désagréments ?
Pas de panique, il est très facile d’éviter ce genre de dérive.😉
Règle no 1 : évitez toutes formes de liens de subordination
Votre rédacteur freelance doit pouvoir organiser son travail en toute indépendance.
Le Code du travail définit le travailleur indépendant ainsi : « (…) celui dont les conditions de travail sont définies exclusivement par lui-même ou par le contrat les définissant avec son donneur d’ordre ».
En d’autres termes, le freelancing se distingue du salariat par l’absence de toutes formes de « pouvoir de direction ».
Concrètement, retenez ces garde-fous :
- Parlez de votre cahier des charges, de vos besoins plutôt que de formuler des instructions trop pointues.
- Précisez vos attentes en matière d’impact, évoquez une obligation de moyens, mais oubliez ce qui pourrait être interprété comme un contrôle ou une sanction.
- Fixez des délais de réalisation, mais n’imposez pas de créneaux horaires ni agenda ni congés.
- Ne décidez pas du lieu de travail, le freelance… est libre (et doit le rester).
- Etc.
En agissant ainsi, vous faites un grand pas vers une coopération en conformité avec le droit du travail. Quelques autres critères doivent également attirer votre attention.
Règle no 2 : vérifiez la conformité administrative du freelance
Il est indispensable d’examiner le statut juridique de votre rédacteur freelance (attestation URSSAF, numéro SIRET, mentions légales de son site internet, etc.).
En effet, travailler avec un entrepreneur qui ne serait pas dans les clous peut beaucoup plus facilement être assimilé à du salariat déguisé.
Bon à savoir :
Lorsque vous signez un devis supérieur à 5 000 € HT avec un prestataire indépendant, vous êtes contraint de demander une attestation de vigilance. Celle-ci garantit qu’il respecte ses obligations de déclaration et de paiement des cotisations.
Règle no 3 : rédigez un contrat de mission avec votre rédacteur freelance
Il est préférable d’expliciter la nature et les modalités de votre collaboration dans un document écrit et cosigné.
Un contrat de prestation ne vous protège pas totalement de la requalification (tout dépend de son contenu et de son application) ; il peut néanmoins aider à prouver votre bonne foi.
Règle no 4 : prévenez la dépendance économique de votre sous-traitant
Le risque de requalification en CDI est d’autant plus élevé lorsqu’une entreprise génère la totalité ou la grande majorité du chiffre d’affaires du freelance.
Sachant cela, mieux vaut s’assurer qu’il travaille régulièrement avec d’autres clients et que vous ne représentez pas sa seule source de recettes.
6.Rédacteur freelance : lES DROITS D’AUTEUR
Dans votre quête du rédacteur idéal, n’oubliez pas les questions liées au copyright. C’est un sujet sensible qui mérite votre attention.
Vous savez que vous restez responsable des contenus publiés sur vos pages web et partout ailleurs si les articles sont rédigés en votre nom.
De fait, il est important d’interroger votre rédacteur freelance sur :
- L’unicité des articles écrits ;
- L’utilisation d’images libres de droits.
Bon à savoir :
Le plagiat vous expose à d’éventuels ennuis avec les propriétaires concernés, mais aussi avec Google susceptible de pénaliser le référencement des contenus copiés.
7. Rédacteur freelance : le RETOUR SUR INVESTISSEMENT
Le dernier point de vigilance, et non des moindres, consiste à évaluer les retombées de votre investissement. Autrement dit, en avez-vous eu pour votre argent ?
Le verdict final : votre chiffre d’affaires (CA)
L’évolution du CA est évidemment l’indicateur le plus attendu. Malheureusement, il ne livrera son verdict définitif que dans quelques semaines, voire quelques mois ; le temps nécessaire aux algorithmes de Google pour indexer et hisser vos contenus SEO vers les sommets.
Alors en attendant, que faire pour évaluer en temps réel l’impact d’une prestation de rédaction ?
Quelques indicateurs simples
Plusieurs éléments tangibles et réactifs permettent d’évaluer rapidement le processus de visibilité mis en place par votre rédacteur freelance :
- L’intensification du trafic organique sur votre site web (ce sont les visites issues des moteurs de recherche) ;
- La progression du classement de vos contenus sur les moteurs de recherche ;
- Le taux de clics sur la serp (c’est quoi la serp ?) ;
- Le temps moyen passé par l’internaute sur les pages éditées (taux de rebond) ;
- Le positionnement des requêtes clés utilisées ;
- L’augmentation du nombre de liens entrants de qualité (ce sont des liens positionnés sur des sites reconnus pointant vers votre site) ;
- L’indexation des contenus publiés ;
- L’émergence ou la résolution de problèmes techniques ;
- Etc.
À vous de déterminer avec votre prestataire les indicateurs qui vous semblent les plus significatifs, d’en enregistrer les valeurs à un instant T (si possible avant les premières publications). Il sera alors facile de tracer en temps réel les effets du travail fourni.
Le rapport d’impact
Souvent présenté sous forme de tableau, le rapport d’impact consiste à éditer régulièrement l’évolution des indicateurs retenus. En général, cette opération s’étale sur quelques mois et peut par la suite se transformer en veille SEO.
Notez que l’analyse du retour sur investissement est une prestation à part entière. Elle peut être incluse dans le coût global de l’accompagnement ou être facturée séparément. À vous de négocier en amont, selon vos objectifs, et de veiller à l’intégrer dans le contrat de mission.
Vous pouvez aussi assurer vous-même le suivi, à condition de maîtriser l’utilisation de certains outils SEO, comme Google Analytics et Google search console auxquels il faudra connecter votre nom de domaine.
Vous savez à présent comment choisir votre rédacteur freelance. De plus, vous connaissez l’étendue des plus-values que vous êtes en droit d’attendre. En appliquant ces 7 points de vigilance, vous trouverez rapidement l’allié idéal de votre stratégie digitale. Vous voilà enfin en route vers une meilleure visibilité sur le Web.
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